Etxexuriako Baratzea

Passionné d'arboriculture, Fabien a planté en 2018 un verger de fruitiers dans lequel pâturent... des oies !

Le métier de paysan m’attirait depuis de nombreuses années, et en 2018 j'ai franchi le pas de la reconversion professionnelle ! Hors-cadre familial, j’ai choisi de me tourner vers l’arboriculture, par intérêt pour les productions végétales pérennes et conscience du manque de fermes arboricoles au Pays Basque. Le verger a été planté en 2018 sur 1.2 hectare, et est en cours de certification AB. On y trouve plusieurs espèces d’arbres, arbustes et plants (pommiers, poiriers, cerisiers, pêchers, pruniers, abricotiers, fraisiers, framboisiers, cassis, groseilliers, et quelques amandiers, châtaigniers et noisetiers), de préférence de variétés locales et rustiques.
J’ai choisi d’élever des oies en complément ; herbivores, elles tondent l’herbe du verger et leurs déjections amendent le sols. Actuellement composée d’une vingtaine d’individus, la bande devrait atteindre à terme une centaine de têtes.

Conformément aux cahiers de charges Idoki et AB, je n’utilise aucun engrais ou intrant chimique de synthèse sur les parcelles. L’entretien du verger se fait entièrement à la main (taille, désherbage), et les traitement réalisés contre les parasites et les maladies cryptogamiques se font à base de préparations de plantes (extraits fermentés d’ortie, de prêle, d’ail, de fougère…), exception faite de l’utilisation ponctuelle de cuivre en petites quantités.
La taille se pratique à l’hiver, après les premières gelées, puis à l’été (taille en vert). Quant aux traitements à base de plantes, ils s’effectuent de manière régulière tout au long de l’année, et en fonction des aléas climatiques. Je me forme progressivement à la biodynamie et tente de générer un maximum de biodiversité au sein de verger pour aider à une régulation naturelle des parasites.
La floraison démarre avec les amandiers, à partir du mois de février. Les cueillettes ont lieu du début du printemps jusqu’à l’automne, et les fruits sont vendus ou transformés juste après récolte.
Les oies, quant à elles, sont élevées en plein air. Elles disposent d’une marre et d’un abri, mais ne sont jamais enfermées en intérieur. Elles pondent donc au printemps, entre fin février et fin avril, selon leur cycle de reproduction naturel et lorsque les conditions climatiques sont favorables. Chaque femelle donne jusqu’à quarante œufs par saison.
(Pour les réseaux sociaux : "D’instinct grégaire, les oies se déplacent en bande, et révèlent un tempérament plutôt sédentaire.Il est difficile de les inciter à changer de parcelle ! Pourtant par-fois, l’herbe est véritablement plus verte ailleurs… Peut-être faudra-t-il songer au dressage d’un chien de troupeau !")
En ce qui concerne l’alimentation, les oies se nourrissent d’herbe et de céréales (maïs, blé, orge) produites en AB et issues de fermes des régions alentour.

Les confitures et gelées sont confectionnées exclusivement à base de fruit et de sucre. J’ai pour objectif d’élaborer en plus des recettes de confit de fruits permettant de limiter au maximum la quantité de sucre.
Les compotes sont sans sucre ajouté.
Quant aux œufs d’oie, ils sont vendus à l’unité. Pesant deux fois le poids d’un œuf de poule, l’œuf d’oie diffère légèrement en goût. Je vous invite à goûter ! La viande d’oie se mange généralement rôtie, comme d’autres volailles. Compte tenu de leur mode d’élevage, les oies que j’élève donnent une viande peu grasse et très savoureuse.

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Mes produits

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• Œufs d'oie - AB (de mars à mai)
  Oies prêtes à rôtir - AB
• Fruits : pommes, poires, pêches, abricots, prunes - en saison
  Petits fruits : framboises, cerises, cassis, groseilles, myrtilles - en saison
  Amandes, châtaignes et noisettes en petites quantités